Logo Signature Johan Guidou par Pierrick Guidou (2023)
 
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JOHAN GUIDOU

Batteur, mais aussi…

Musicien, producteur, réalisateur, multi-instrumentiste (batterie, claviers, voix), son instrument de prédilection demeure la batterie. Il accompagne, entre autres, Batlik et King Biscuit Voltage Diarra (batterie hybride : utilisation d’effets en direct via Ableton Live) pour leur tournée à venir. Il a croisé les chemins de Zazie, Bertrand Belin, Debout sur le zinc, Franky Gogo, John Parish, Arat Kilo, Mamani Keita, 3 minutes sur mer

La Composition, comme un jeu de construction…

L’écriture en musique, est un art plastique et cela le passionne. Il est amené à écrire pour les artistes qu’il accompagne ou les groupes dans lesquels il joue. Il collabore aussi ponctuellement avec le réalisateur de films documentaires Laurent Joffrion, pour lequel il signe la musique du film Ours, simplement sauvage, co-réalisé avec Vincent Munier, produit et diffusé par France TV.

Réaliser, c’est accompagner et…

Choisir son air de jeu. Quoi de mieux que d’avoir le sien ? Son studio, La Dourdanie, voit le jour en 2018. Il y réalise, mixe et produit les albums de nombreux artistes tel que Debout sur le Zinc, Clément Bertrand, Lisa Ducasse, NellylaLa philosophie du lieu est de lier l’analogique au digitale, une console 16 pistes Studer à Pro Tools et Ableton Live.

Produire, dans la joie…

Joie’n’Records Productions est le label qu’il fonde en 2014 avec le groupe 3 minutes sur mer. C’est un label de musicien.n.es indépendant.es qui édite et produit les albums des artistes qui le composent (Nellyla, King Biscuit, 3 minutes sur mer). Il tisse de fidèles collaborations comme avec Pierrick Guidou qui s’occupe de l’artwork et identités visuelles du label, Inouîe Distribution ou encore Claire Salvat au marketing web.

 
Portrait Jardin Johan Guidou par Pierrick Guidou (2023)
 

Il était une fois...

J’ai toujours habité en banlieue parisienne. Plus ou moins urbaine, plus ou moins rurale. À la maison, enfant, il y a Edith Piaf, Brahms, Jean-Jacques Goldman, Wagner, Elvis Presley, le piano et mes Legos. Mais aussi un refrain : « Quand tu seras grand, tu pourras choisir ce que tu as envie de faire ».


Avec Metallica, Rage et les Red Hot, mon premier choix est fait : je veux jouer de la batterie. Je fais alors une rencontre déterminante. Judson Huss (Steppenwolf), le père du bassiste de mon premier groupe, est là aux répétitions. Il nous apprend à jouer Hendrix, les Beatles, les Stones, Cream, les Doors… Cela scelle mon deuxième choix : « quand je serai grand, je serai musicien ».


Bon élève contrarié par le système éducatif, je cumule les prix de conservatoires et autre école de batterie (Il faut bien se tailler une légitimité). Je fais alors une autre rencontre déterminante. Taher Jalily (pianiste concertiste iranien). Je prends des cours de piano et d’harmonie en échange de servir de modèle pour les cours de dessin de Johanna Boer, sa compagne. Je fréquente aussi le réseau jazz et musiques improvisées. Vite, ce milieu, tout comme la batterie, m’ennuient. J’ai besoin d’y ajouter des refrains, un pad électronique, des couplets, un synthé pour la main gauche, ma voix…

La batterie et la banlieue impliquent deux choses : avoir une voiture et un local.

Aujourd’hui, dans mon jardin, j'ai fabriqué mon propre studio en bois, La Dourdanie. J’y joue, produis et mixe de la musique.

Cette fois je ne choisis plus, je fais les trois. Après tout, c’est un peu comme jouer aux Legos.

 
 

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